Le Crédit Agricole à l’écoute des jeunes

Pour accentuer l’universalité du Crédit Agricole et renforcer la cohésion et l’inclusion sociale, le Groupe s’est engagé à créer des opportunités professionnelles au plus proche des lieux de vie des jeunes et à les soutenir dans ce qu’ils ont de plus cher, leur projet de vie.

[mise à jour le 1er octobre 2024]

La vie devant soi. Ils ont entre 18 et 25 ans, parfois plus, et ils font leur entrée sur le marché du travail. Un marché qui, depuis la crise sanitaire, a connu de profonds bouleversements générés par trois transitions majeures : numérique, écologique et démographique. Chacune induit de nouveaux modèles économiques et un nécessaire besoin de nouvelles compétences. Mais la crise Covid a eu au moins cet avantage de faire naître une réelle attention à ce que chacun ait une place dans la société.

Alors, le Crédit Agricole s’est engagé de manière encore plus marquée en faveur de la formation et de l’insertion professionnelle des jeunes. Afin qu’ils abordent sereinement ce temps consacré aux études, et au-delà des offres strictement bancaires, la banque leur propose différentes choses. « Pour le logement, les 18 à 30 ans peuvent bénéficier d’une assurance habitation à six euros par mois – pour un deux-pièces, détaille David Claeys, directeur du marché des jeunes chez Crédit Agricole SA. Via un partenariat avec Action Logement, nous mettons en avant la caution logement Visale qui est gratuite. Pour l’accès aux offres de stages et d’emplois, le groupe a lancé Youzful. Une initiative post-Covid qui atteint un million de visiteurs par an. Par ce biais, ils ont accès à des infos sur l’orientation et l’emploi, des webinaires, l’annonce des jobs dating… Les Caisses régionales en organisent chacune deux par an.

Les jeunes soulignent la force du collectif

« Premier employeur dans les territoires, les Caisses régionales portent cette responsabilité de favoriser l’accès à l’emploi, et d’acculturer les jeunes à la promotion interne, un axe fort inscrit dans l’ADN du Groupe, affirme François-Xavier Heulle, DGA en charges des ressources humaines à la Fédération nationale du Crédit Agricole (FNCA). Nous axons nos travaux sur la transformation de nos entreprises pour être encore plus en phase avec la jeunesse. Il est important de nous adapter, d’intégrer leurs problématiques pour coller à leurs aspirations. » Aujourd’hui, les jeunes cherchent le sens au travail et, depuis le Covid, cette tendance s’est accélérée. C’est sans doute pourquoi le modèle coopératif du Crédit Agricole les séduits tant. Une enquête menée auprès des alternants en 2023 révèle que 84 % d’entre eux souhaitent rester dans le Groupe. Ces jeunes soulignent l’accompagnement des équipes, la force du collectif, la confiance donnée par leurs managers, etc. En 2021, le Groupe s’était engagé à accompagner et à former 50 000 jeunes à horizon 2025 et à être l’employeur préféré des services financiers en France. Les chiffres publiés par le Crédit Agricole fin 2023 laissent augurer le dépassement de ses objectifs.

L’apprentissage, la voie vers l’emploi

Si le taux d’emploi chez les jeunes présente des disparités importantes – 65 % des 15-24 ans titulaires d’un diplôme du supérieur sont en emploi en 2022, contre 41 % pour les diplômés du secondaire et 12 % pour ceux n’ayant aucun diplôme, il est prouvé que l’établissement de formation, la spécialité et sa voie d’accès – scolaire ou apprentissage – influencent également l’insertion de ces derniers. En 1991, déjà convaincu par cette voie de l’apprentissage, le Crédit Agricole avait ouvert le premier centre de formation d’apprentis de la profession bancaire. Les Caisses régionales sont aussi de plus en plus nombreuses à ouvrir leur propre centre de formation, et recrutent parfois des jeunes qui n’ont pas le niveau d’études requis. « Le plus important dans un recrutement c’est la personnalité du candidat, le supplément d’âme qu’il dégage et qui pourra enchanter nos clients. Même si cela reste marginal, nous avons recruté au sein de la Caisse régionale Charente- Maritime Deux-Sèvres (CMDS) des conseillers qui n’avaient pas fait d’études post bac et qui nous avaient convaincus de leur envie et de leur capacité à monter en compétences dans nos métiers. Quelques années plus tard, nous ne sommes pas déçus de ce pari : ce sont des conseillers compétents, épanouis, reconnaissants et très investis auprès de leurs clients, avec un “petit truc en plus” dans leur savoir-être qui fait la différence ! », confie Cécile Huc Bouhour, directrice des ressources humaines à la Caisse régionale CMDS.

Détection de candidats via le sport

Pour détecter de potentiels candidats, les Caisses nouent des partenariats locaux avec des écoles, des universités, des centres d’apprentissage et les agences locales de France Travail. Au niveau national, la FNCA s’est engagée depuis quelques années avec des acteurs du secteur : Entreprendre pour Apprendre, Les écoles de production, l’Agence pour l’éducation par le Sport (Apels), Sport dans la Ville (lire P18-19), Youth Forever… « Ce partenariat avec Youth Forever [nous] permet de travailler sur des sujets d’attractivité, d’engagement, de fidélité des jeunes mais, surtout, de dessiner une nouvelle économie et une nouvelle écologie de l’entreprise de demain. Car ces jeunes, issus de la génération Covid et de cette décennie de bouleversements, deviendront les forces vives, les managers, les dirigeants de nos entreprises dans les cinq, dix ou quinze ans », conclut François-Xavier Heulle.