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Le Village by CA ouvrait ses portes en 2014
La place du Village by CA Paris, il y a dix ans. © Alain Goulard

Il y a dix ans, le premier Village by CA ouvrait ses portes au 55, rue La Boétie, dans le VIIIe arrondissement de Paris, face à la Fédération nationale du Crédit Agricole. Le début d’une formidable aventure entrepreneuriale que nous raconte Jacques de La Rivière, président et cofondateur de Gatewatcher et d’Opencyber (ex Armature Technologies), et Fabrice Marsella, maire du Village by CA Paris. 

Jacques de La Rivière
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Fabrice Marsella

Vous souvenez-vous de votre arrivée au 55 ?

JLR. Les travaux n’étaient pas finis ! Nous avons démarré à neuf dans un bureau sensé être pour deux. Puis, très vite, nous avons grossi, 30 en six mois, et le Village très compréhensif nous a cédé un autre espace au même niveau. J’ai l’impression qu’on a vécu, ensemble, comme une jeune équipe passionnée. Le Village s’est lancé à l’image d’une start-up. L’espace était remodelé en fonction d’initiatives qui nourrissaient en permanence l’écosystème. Chaque jour, nous entrions dans un nouveau lieu, toujours en mouvement.

Qu’étiez-vous venu chercher au Village et qu’y avez-vous trouvé ?

JLR. Nous étions venus chercher un véhicule de prestige et d’engagement qui accompagne notre développement et qui comprenne comment nous fonctionnions. Ce que nous avons trouvé ! Quand on démarre, le plus important pour acquérir son marché est la crédibilité. Être au Village, porté par l’une des plus grosses banques européennes, dans un écosystème d’entrepreneuriat, de mise en relation avec les fonds, d’accompagnement, cela est un vecteur de crédibilité immense. Nous y avons trouvé un esprit communautaire de développement. Sans cela, nous n’aurions jamais eu la même émulation.

FM. Le Crédit Agricole m’a apporté un projet d’entrepreneur ! Ce qui m’a inspiré, ce ne sont pas les autres banques, mais le Numa*. Je souhaitais que le Village soit une marque affinitaire, que les start-up se revendiquent d’y être passées. C’était mon étalon pour construire le Village. Il est très important de créer une communauté où les entrepreneurs aient envie de revenir. Quand l’un d’entre eux vient raconter son parcours, il fait aussi part de ses difficultés et de l’entraide dont il a bénéficié ; Jacques fait partie du club de business angels, que l’on a créé. Cette relation humaine, au quotidien, c’est cela que j’apprécie.

Est-ce si différent des autres incubateurs ?

JLR. Je n’en connais qu’un ! L’innovation principale du Village réside dans le fait d’être porté par un groupe bancaire en plein centre de Paris, là où se trouve tous les fonds d’investissement, les cabinets d’avocats, situant d’emblée la start-up au cœur du système de décision. Les autres incubateurs ou pépinières se trouvent dans l’est de Paris.

FM : Le lieu est un actif important de la réussite : central et accessible, les liens se créent naturellement, tout cela dans l’esprit Village, avec beaucoup d’ouverture et de liberté.

JLR. Cet esprit communautaire est important, car on n’est pas seul à se battre. Il faut du courage et affronter des vents contraires. Il y a dix ans, c’était précurseur.

FM. Nous avons appris au fil du temps à recruter nos start-up, pas seulement selon un dossier. Car, au-delà du projet, la question est « va-t-on s’entendre » ? Au quotidien, se créent des relations, se tisse l’informel et ainsi se font les connexions. C’est un job de terrain, c’est pourquoi l’équipe est sur la place du Village.

Comment avez-vous grandi ?

FM. Le Crédit Agricole a fait preuve d’ouverture envers ceux qui pouvaient faire peur en disant « je collabore ». Le Village a fait le trait d’union entre ces deux mondes qui s’attiraient et s’opposaient à la fois. L’approche des grands groupes a évolué en dix ans : après les safaris start-up, les sourcing et les Poc (Proof of concept), les groupes veulent aujourd’hui devenir des entrepreneurs en interne et nous les accompagnons. Et, surtout, nous sommes partout en France grâce au réseau des Villages !

JLR : Plus qu’une start-up, Gatewatcher est devenu un partenaire actif quotidien du Village en assurant gratuitement la cybersécurité des usagers. Nous sommes 140 collaborateurs, sûrement 200 à la fin de l’année. J’ai été invité par le président de la République à Davos. On me présente comme un champion de la tech, tout cela grâce au Village !

* Numa : le Numa a été un incubateur porte-voix de la scène parisienne des start-up. Il constituait un point de contact privilégié entre les start-up et leur marché en France et à l’international : communautés, consommateurs, partenaires, concurrents, grands groupes, investisseurs.

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